Aiguille Dibona : But à la voie des Savoyards (TD/300m)  

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Après notre arrivée tardive au refuge du Soreiller la veille, on profite d'un grasse matinée jusqu'à 9h, réveillée de temps à autre par nos voisins de la nuit qui, en revenant dans le dortoir trouvent que ça sent le "chacal farci" (sic).

Petit déjeuner, préparation des sacs pour grimper light (on monte quand même les grosses) et on est au pied de la voie des savoyards. Le ciel est bleu et le soleil est chaud...

Première longueur avec un départ "renfougne - sac à dos casse couilles" puis deux longueurs en V/V+ bien sympa et globalement bien équipées.


On arrive à la première longueur en 6a mais avec un pied sur le piton ça passe mieux... bien mal m'en a voulu c'est exactement là que les nuages sont venu... si si !

Aurélien me rejoint et je sens que la météo ne nous laissera pas tranquille, j'hésite a lui en toucher un mot d'autant qu'après on part pour une traversée plus au moins deux longueurs avant de pouvoir faire une réchappe. M'enfin on va pas faire demi-tour dès les premiers nuages... On s'engage.

La traversée est une superbe longueur aérienne sous un long toit. C'est vraiment majeur avec de jolies petit pieds qui vont bien et un fin un peu plus physique (hein Auré ?). Tout va bien sauf la météo : il neige alors qu'Aurél n'est qu'à la moitié... Ça sent le but aussi fort que le chacal dans le dortoir.

En deux longueurs faciles dans un dièdre humide, on rejoint la vire Boell pour signer et valider le but (le 2ème pour Aurélien).

Toutes les autres cordées sont en train de tirer des rappels et on profitera de la corde de la cordée précédente. Encore merci (j'ai 2/3 photos de vous dans Visite O... si vous passez par là...)

Au refuge, on retrouve (ou plutôt Aurélien retrouve) des collègues de C2C pour se boire un petite bière-cacahouètes. Ils sont là pour plusieurs jours... on a pas tous la "chance" de travailler ;-)

La descente dans la vallée se fait sous un léger crachin et le soleil nous retrouve à la voiture... il sera là demain pour les chanceux qui peuvent en profiter.

Tête du Rouget : Voie de la Console (TD/500m)  

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Les photos d'Aurélien.

Pour ce WE, je change de partenaire : Nico bosse et Tom ne descend pour ces 3 jours qui s'annoncent médiocres.

Aurélien que je connais via camptocamp et son site web cherche quelqu'un pour une petite sortie ; l'occasion de se rencontrer.

On prévoie donc de partir faire la voie de la Console à la Tête du Rouget. Une voie que le Chaps a ouverte en 1982 qui n'annonce pas de difficulté majeur mais qui laissera quelques traces...


Le rendez-vous est donné à Décath Comboire à 4h30 et on file vers les étages pour une approche directe. Le chemin est globalement bien marqué et ça se remonte pas mal à travers les vires.

La neige de la veille a blanchi les montagnes donne un cachet vraiment sympa. La face est un peu saupoudrée et on attend quelque temps que le soleil arrive.

L'approche

La fin de l'approche est globalement bien enneigée (jusqu'à 10cm au pied) ; on apprécie le piochon.

Aurélien attaque la première longueur qui est bien plus retor qu'elle en a l'air : du V+ engagé avec un peu de neige/glace pour corser le tout. Aurélien bricolera deux couplage piton foireux avec friend/coinceur foireux.

Première longueur (Ph. Aurélien G.)

La deuxième longueur n'est pas non plus vraiment simple et avec le rocher mouillé et tout et tout on en "conte pas Fleurette" .

S'en suivent quelques longueurs en 3 qui nous conduisent tranquillement au relais sous la fameuse console.

J'ai la chance de faire cette belle longueur en V+ des familles avec deux jolis spits bien brillants. De belles fissures-cannelures et quelques pas finauds avec l'eau qui suinte... Au relais on peut admirer la console ; énorme bloc de 10m de haut qui tient par 20/30 cm de rocher...

La longueur en V+ sous la console (Ph. Aurélien G.)

Aurélien remonte ensuite le long de la Console



puis un dièdre - hésitation, un autre - hésitation on revient au premier... Quand j'arrive en second, je vois un sympathique bricolage de corde.
La longueur après la console (Ph. Aurélien G.)

C'est vraiment un truc de fou cette voie : on avance doucement et on arrive pas à accélérer... et c'est pas fini.

On continue par 2 belles longueurs en IV/IV+ sur des belles fissures qui nous conduisent au sommet d'un pilier.

Aurélien par pour la longueur suivante : un beau dièdre qui conduit vers un autre dièdre entrecoupée de plusieurs surplombs... relais au pied.

Dès le début, je sais que je vais me mettre taquet : c'est pas mon style. Escalade par coincement, tout tordu un peu physique... et je me mets taquet. Heureusement c'est bien pitonné mais j'suis quand même taquet. Bien retor le V+ du Chaps... Pour moi c'est un bon gros 6a et Aurélien le confirmera.

La suite est plus tranquille : on suit le fil d'un gendarme bifide puis on contourne la Tour Trapue par la droite (contrairement au topo qui indique de partir dans un dièdre fissure peut engageant...).



Les difficultés sont fini, près de 9h d'escalade tout de même. On a un peu fait chauffer l'horaire (6-7h)...
Le sommet du Rouget (Ph. Aurélien G.)

La suite est globalement classique : on mange un morceau, sommet, rappel, on coince la corde, on la re-coince, couloir-vires d'éboulis... névé, éboulis, les dalles près du refuge et on débarque à 21h45 au refuge... tout le monde dort déjà.
La nuit arrive... un peu trop tôt (Ph. Aurélien G.)
La gardienne rassure le PGHM, un coup de soupe/nouilles et on va se coucher bien motivé pour la voie des savoyards le lendemain.

Pic Sans Nom - Aurore Nucléaire (500m/TD+)  

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Previously on Papamdoum
Le réveille sonne à 4h mais c'est un peu dur, on sort du duvet à 4h30, pliage de tente et de duvet et puis... on ne trouve pas d'eau donc pas de thé... le petit déj' est un peu écourté.

A 5h on décolle mais les jambes restent à Madame Carle... en 1h30 on est au bivouac des Balmes de François... pas trop dans l'horaire prévue. On bifurque vers le glacier noir et ce coup-ci on ne se perd pas (normal il fait jour).

Vers 8h on est à la rimaye, le temps de s'équiper, monter L0... on attaque vers 9h soit 1h plus tard que prévu.

La première longueur en gradin n'a rien d'exceptionnelle mais elle est rassurante : le rocher n'est pas si froid, ça devrait pouvoir bien se grimper.

La 2ème longueur nous met dans l'ambiance : escalade à dominante dalleuse sur un granit tout bonnement exceptionnel. L'adhérence est parfaite, il craque sous les pieds comme de la biscotte.
Les longueurs suivantes seront alors un feu d'artifice d'escalade : petite réglettes, adhérence, fissure, petite Dülfer... extra. L'équipement est conséquent et laisse le grimpeur ne s'occuper que de sa destuelle : de la grimpe plaisir.

Nico dans le dièdre de L3 (V+), ça a l'air délicat mais en fait c'est plein de jolies prises

Départ de L5 (6b), il faut un peu se sortir les doigts.

L7 (6a+), superbe longueur en dalle

Le cadre exceptionnel avec la belle et méconnue pointe du Vallon des Etages (au fond, dernière le col de Coste Rouge).

Après une splendide première partie en dalle, on arrive sur un "Pilier du Démon ! " (JMC)

Le vide se creuse et la grimpe reste tout simplement magnifique...

... et l'ambiance est au rendez-vous

Après sept bonnes heures d'escalade, on est au sommet ; il ne reste plus que 500m de rappel qui se passe sans problème : c'est toujours tout droit et la corde ne se coince pas :-D

Ensuite c'est le traditionnel retour, long et ch**** dans le pierrier du Glacier Noir.

Il reste encore de bons moments pour cette journée l'arrivée à la voiture & la mise des tongues ainsi que notre arrivée à Embrun où on était attendu pour un fabuleux repas ainsi qu'un endormissement express.

Roche Robert : Spit Mugissant (150m/TD+)  

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Photo à venir quand Nico arrivera à les mettre sur Picasa ;-)

Nico est sur Grenoble ce matin pour un entretient. Je le récupère à 11h et on file vers Ailefroide et le Pré de Madame Carle.

Le plan est de couper le trajet par une ou deux voies à Roche Robert, au dessus du Pont de l'Alpe.
Malheureusement on pinaille un peu : courses, bouchons des vacanciers... On est à 14h au parking, on mange... Bref on ne pourra faire qu'une voie et ça sera Spit Mugissant, annoncée ED par Maître Cambon.

Après 1h d'approche bucolique, on est au pieds d'un "petit Chicot de bien piètre apparence [...] qui offre de courtes mais très belles escalades." JMC.
La situation est résumée : le calcaire est excellent (exceptionnel ?) avec une sorte de revêtement nonotech qui offre une adhérence hors du commun.
Les longueurs sont magnifiques avec une mention toute spéciale à la 3ème en 6b : petits pas de dalle bien fins avec des réglettes où il faut... inoubliable.

Ça déroule on ne peut mieux, les pas sont d'un esthétisme rare et les mouvements rythmés par les cloches des vaches qui paissent plus bas. En 2h30 on est de retour au pied. Hésitation : on repart ??? Finalement non, on risque de finir tard et on veut garder un peu de pep's pour demain.

Un grand bravo-merci aux ouvreurs D. Jugy et J.C. Mieybegue pour cette splendide voie.

On récupère la voiture et en route pour Ailefroide où on apprend qu'il y a la soirée de clôture de Tous A Bloc ou un truc comme ça. On y retrouve Benj pour boire quelques bières et assister au jeté-contest - rien d'extraordinaire mais on arrive discrètement à profiter du buffet ;-)

Vers 22h on file ver Madame Carle, on plante la tente pour une courte nuit et un beau projet pour le lendemain : Aurore Nucléaire au Pic Sans Nom.

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Grenoblois qui essaie de profiter un max des montagnes des alentours.
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