Traversée Tour Choisy - Pic Bourcet  

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Pas vraiment facile de trouver du monde pour ce WE mais finalement Pierrot est dispo.
On décide de partir du côté d'Adèle Planchard pour faire la traversée Tour Choisy - Pic Bourcet.

A 14h on mange un morceau au parking du Villar d'Arène mais la pluie nous pousse à boucler les sacs en vitesse et c'est parti pour une longue montée...

J'ai bien plus les cannes que la semaine dernière et c'est Pierrot qui lutte aujourd'hui.


Le temps se gatte bien et j'arrive au refuge dans la tempête de pluie/neige. Pierrot arrive une demi-heure après, bien cassé. Tellement éprouvé par la montée qu'il ne fera qu'à moitié honneur à sa bouteille de Madiran... Dommage.

On s'envoie un bon gueuleton et après quelques discutions avec la gardienne, notre projet a l'air un peu plus délicat que prévu : gros horaires, un peu paumatoire, quasiment jamais fait (2 à 3 fois par saison)... Gloups.

Le réveille sonne à 3h30, petit déj, plein d'eau... on décolle à 4h45 (un peu long à se bouger).

Le regel est bon, le ciel est clair... On est rapidement à l'attaque de la Face E de la Tour Choisy.

Après 30min de grimpe le soleil vient nous réchauffer.
Ça grimpe plutôt bien pour du IV+, effectivement on est un peu à côté de la voie.


Une fois dans la voie, ça trace bien et à 7h30 on est au sommet. On aperçoit alors les premières cordées sur la Grande Ruine.


C'est là qu'il faut se décider : un rappel (ou 2 de 25m) en fil d'araignée entame la traversée (qui n'a jamais été faite dans l'autre sens, avis aux amateurs).


La suite est une jolie traversée d'arête dans un cadre que je découvre : Col de Roche Faurio, Tombe Muré, Roche d'Alvau... et on arrive rapidement au pied du Pic Bourcet.

Ensuite c'est un peu plus délicat : rocher bien délité, neige/glace et sortie délicate. Le pauvre Pierrot a du jouer de tous ses talents d'esquiveur pour éviter les pavasses que je lui ai envoyé... et tout ça pour se couper la main à la descente sur un pauvre caillou...


On arrive au sommet à 10h pour une petite pause jusqu'à ce que les nuages nous envahissent.


Pour la descente, c'est pas tant pire, encore faut-il être à l'aise dans le terrain à chamois mais c'est long : à 13h30 on en fini avec les 3 rappels et à 14h45 on est au refuge.

Au refuge, on retape la main de Pierrot (au final il aura le droit à 7 points de suture, tout de même), un petit casse croute et c'est reparti.

Il reste plus que la longue descente jusqu'au parking mais on a bien cavalé : en 2h45 c'est plié et on peut se boire une bonne petite mousse agrémentée de TUC : la fin d'un bon WE.

La Meije - Couloir des Corridors (D/500m)  

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La semaine a été un poil difficile donc les projets sont un peu revus à la baisse : une seule sortie ce WE ça ira bien.
Nico est de mariage on partira donc juste Pierrot et moi.
Quelque coups de fil vendredi soir : la météo est annoncée meilleure que prévue, on projette donc d'aller voir cette Biju-Duval en face N de la Meije. Au final en filera aux Corridors.

Pour profiter du samedi, je propose au Pierrot d'aller coincer un peu les piochons dans le rocher au Tilleul mais par Hasard ;-) on se croise le soir (Pierrot, Nico et moi) en train de boire des grandes pintes, le départ est donc un peu repoussé et le dry-tooling annulé.

Après quelques bouchons du aux vacanciers, on arrive à la Grave pour prendre une des dernières bennes.

Dès la sortie du téléphérique, je vois de suite que je ne suis "pas en cannes" mais cette belle face Nord me motive quand même.


Pierrot court déjà devant. On descend le moraine et arrive rapidement au pied des Enfetchores. J'apprends alors qu'on peut les attaquer par la droite (rive gauche) - contrairement à ce qu'indique le Labande.

Les Enfetchores sont une belle montée qui permet de se mettre dans l'ambiance de la face Nord mais j'en ch** bien et le Pierrot est loin devant. Heureusement, grâce à un beau fourvoyage de sa part, j'arrive le premier au bivouac après environ 2h00, pas si mal tout de même.



C'est encore un bivouac grand luxe : super cadre, beau temps, beaux emplacements et de l'eau à proximité... Que demander de plus ???
Ah si :

A toi, Ô montagnard qui t'apprête à ouvrir ce bon vin
Pense qu'après avoir bu cet élixir divin
Ton euphorie te conduira peut-être à, en ces lieux la bouteille briser
Te rabaissant alors au rang de personnage grossier.
Si tel sera ton geste maladroit
Alors par pitié abstiens-toi
Laisse cette bonne bouteille au suivant
Qui la préfèrera à ses débris gisant.

Bon tout ça pour dire "c'est bien triste de voir tout ces débris de verre à l'emplacement même du bivouac". Ya des gens quand même....

Enfin bon malgré tout ça on se fait une petite soupe, un bon tipiak mais le Tom il est pas en grande forme et mange pas des masses. Le vent se lève sacrément et on fini de manger dans le duvet.


La nuit ne sera pas très bonne : gros gros vent. Le réveille sonne à 2h mais impossible de sortir du duvet : trop de vent. On repousse, repousse... ça sent le but démotivation jusqu'à 5h20 tout de même !!! On se bouge sinon c'est le but, déjà que... et on décolle à 6h30. Bravo les montagnard qui attaque à 6h30, pas très carré tout ça.

On se rabat donc sur le couloir des corridors qui permet une sortie plus directe.

L'approche est plus longue que prévue et sur la fin on enfonce jusqu'aux genoux bien dur pour moi qui ne suis toujours pas en grande forme.


Après 2h on arrive à la rimaye. Elle a l'air de bien passer mais pas temps que ça : un petit pont d'un mètre et de 15-20 cm d'épaisseur permet de franchir un grand gouffre surplombant. Faudrait pas la casser.


Finalement ça passe et la longueur qui suit est bien raide, plutôt sympa.




La suite se remonte corde tendu et déjà des gros nuages arrivent à l'horizon. Zut zut mais la météo annonçais globalement beau. Ça devrait être passager. Tu parle, une heure plus tard on est en pleine tempête et ça durera toute la journée.


L'orage s'installe et on ne voit plus rien du tout. A la sortie du couloir, on remonte les pentes de neige en slalomant entre les rochers. Impossible de repérer les échappatoires. Cet orage m'a redonner la pêche : je trace sur plus de la moitié de la face et le Pierrot n'arrive plus à suivre. Le mieux est de monter jusqu'aux arêtes mais ça pète sacrément la-haut. Pas bien bon tout ça.

Le ciel se dégage rapidement et j'aperçois les arêtes. C'est toujours ça de pris.


On les suit en contrebas (un peu plus haut j'entendais les abeilles :-/) et on pose vite le rappel au sommet du Doit de Dieu ; 3h après avoir passé la rimaye - pas mal du tout.

Je descend de quelque mètres et fait venir Pierre pour qu'il soit vite à l'abri, heureusement car peu après la foudre frappe le Doigt de Dieux (j'ai même ressenti du jus dans la corde).

En trois rappels pas facile à "rappeler", on est à la rimaye et une rapide éclaircie nous permet de tirer un cap et de retomber sur la trace qui nous conduira jusqu'au refuge dans une tempête d'une rare violence.


L'arrivée à l'Aigle est une vraie délivrance et c'est dans ces moments là que le terme "refuge" prend tout son sens.
Tout mes muscles jouent les castagnettes et je m'enroule dans une couverture. On mange quelques morceaux et récupère de précieuses indications pour la descente qui se fera sous une pluie battante et incessante. Descente en 2h - on a pas trainé.

Au pont de l'Alpe, on se fait tout de suite prendre par des bourguignons qui nous ramènent à la voiture. Le pied !!! Là, on s'approprie les toilettes du téléphérique : séchage, mangeage, buvage d'une petite bière et retour sur Grenoble.

Encore une belle sortie, un peu galère mais qui laissera un beau paquet de souvenirs.

Presles - Coucou nous revoilou (TD+/250m)  

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La météo n'étant pas au rendez-vous pour ce matin du 14 juillet, on décide avec Nico de laisser l'alpiniste qui est en nous pour allez voir le grimpeur.

Cet aprèm' il devrait faire beau (après une nuit et une matinée pour le moins arrosée).

On arrive donc au pied de Coucou nous revoilou à 13h15, histoire que la voie ai le temps de sécher.


La première longueur (5+) est assez spéciale sur des concrétions rouges, assez raide. Ça réveille direct les bras déjà un peu meurtris par la séance de dry-tooling de la veille.


La deuxième longueur (enchainé avec L3) est un beau dièdre en 6a, un peu renfougne mais qui passe finalement bien.


L4 (6b+) est une superbe traversée à gauche sur gouttes d'eau.


L5 traverse à gauche puis remonte une fissure. Un pas pas évident après la fissure (6c)


L6 (5) est la longueur à jeter : on monte dans un rocher bien pourri sur des barcasse branlantes.


L7 (6c) une petite traversée pas facile mais qui passe en A0 puis jolie fissure facile.


L8 (4+), jolie longueur dans du rocher gris, un peu de végétation.

L9 (6a+), super longueur qui se termine sur des écailles. ça fini de chauffer les bras.


L10 (5+) encore une superbe longueur pour finir, rocher gris et dalle, vraiment sympa.


Et voilà comment ce conclue un beau WE de 3 jours et les 1 an de mon blog (et de ma reprise de la montagne). On a pas vraiment fait ce qu'on avait prévu mais c'était déjà ça.

La Grave - Dry Tooling au Tilleul  

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Après une nuit passé à la station de Peyrou d'Armont en espérant une fenêtre météo pour partir en face N de la Meije, on rentre à la Grave dépité...
Un petit café et quelques discutions "montagnes" nous amènent à parler d'un spot de dry-tooling à côté de la Grave.
Ni une ni deux, on file au bureau des guides prendre quelques renseignement histoire de sauver la journée.

Une petite heure plus tard, on est au pied de ce sympathique spot d'initiation.



Les voies de droite, assez faciles (M4/M5) nous permettent de prendre nos marques avec ce nouveau sport ma fois fort sympathique.
Les coincements de lames sont indiqués - ce qui dénature un peu la chose - mais c'est vraiment ludique.


On s'attaque alors aux voies plus sérieuses : un M6 qui passe bien mais fait chauffer les bras...


Un M7 qui passe presque...


et un essai dans un M8... un peu plus délicat mais qui m'a permis de faire de beaux mouvements... ça c'est terminé par un zip de chonchon le piochon. De toute façon, j'étais bien lessivé.


En conclusion une bonne découverte de cette discipline, on y retournera.

Coup de Sabre : Couloir N (D/500m)  

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VisuGPX by Skitour


Après un premier tour réussi au glacier noir la semaine dernière, on était bien motivé pour y retourner.
J'hésite en le couloir NW du Pic Sans Nom et le Coup de Sabre. La météo incertaine me fait choisir ce dernier dont la descente est bien plus tranquille.

Vendredi, j'arrive encore à m'évader tôt du TAF et on se retrouve au Pré de Madame Carle vers 19h. Un petit casse croute en charmante compagnie (la première fois que je donne à manger à une marmotte dans la main... et elle semblait être bien intéressée par autre chose ;-)


Petite nuit sous tente et réveil à 2h, départ à 2h45.

On arrive rapidement aux Balmes de François Blanc et là, grosse hésitation : beaucoup de nuages et des éclaires au loin... On attend 45min et puis on se dit qu'à force d'attendre, on va droit au but alors on se décide à tracer.

A 6h30 on est au pied de la chute de Sérac, on s'encorde. Cette première partie se remonte facilement avec quelques passages assez raides et bien ludiques.


Ensuite une pente de neige conduit à la rimaye qui semble coriace mais passe finalement bien (elle est bien ouverte mais également bien bouchée).


C'est là que tout se corse (d'un point de vu météo).
J'arrive dans le couloir proprement dit (en glace noir) et la pluie commence à tomber délogeant une brève mais impressionnante pluie de pierres. Je me dis que si ça continue comme ça, on court au carton mais ça se calme aussitôt.
La pluie se transforme en neige et l'orage redouble de violence ; la montagne semble parfois s'effondrer.


Ensuite le couloir se remonte bien. Il est parfois sacrément étroit et typé goulotte, un petit pas mixte au milieu (protégé avec un lame) et on continu à brocher, tailler des marches (neige pourrie)... dans une belle tempête de neige et des coulés de poudreuse lourde.


Au sommet à 9h30, on ne traine pas tant le vent nous glace.


La descente est vite avalée et le soleil fait quelques timides apparitions. A 13h30 on arrive à Ailefroide et 15min plus tard à la voiture (merci au lyonnais pour le coup de pouce).




Les grandes ambitions du WE sont encore là, on file à La Grave pour prendre la dernière benne et faire un truc en face N de la Meije le lendemain... malheureusement, la météo décide autrement : il pleut sans discontinue toute la nuit et on redescend à la Grave.

On se console alors par une sympathique journée "à la découverte du dry tooling".

Pelvoux : Col E par le versant N, couloir Mettrier et traversée par le glacier des violettes (D/IV/1000m)  

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VisuGPX by Skitour


Nico est sur Embrun en ce moment, c'est l'occasion d'aller visiter le glacier noir et sa fameuse ambiance !!!
Ce WE, on voit grand : versant Nord du Col E ou W du Pelvoux, Couloir Mettrier, traversée du Pelvoux... et quitte à passer au pied du couloir Chaud, autant le mettre dans les projets pour le lendemain - si la météo et les conditions le permettent...



Je m'évade donc du boulot vers 16h30, pour une fois ça fait bien plaisir mais le temps gagné est vite perdu dans les bouchons (fichus travaux pour le tour de France).
Je récupère l'ami Nomp à Argentière et on file sur le Pré de Madame Carle.

Gros sandwichs, salade, tomates... et c'est parti. On remonte l'autoroute bétonnée du refuge des écrins que l'on quitte rapidement pour un beau sentier sur la moraine.


Au bout d'une heure quelque chose, on arrive à un bivouac 4 étoiles au Balmes de François Blanc : vue majeur, eau à proximité immédiate, des blocs pour grimper...
Un petit thé et au lit, il est 22h30.


Réveille à 2h30 (on voulait arrivé tôt au col), un petit thé et on décolle... et là, c'est le drame !!!
J'en suis vraiment pas fier mais ça nous a bien fait rire, après coup alors je raconte un peu : dans la nuit noire et obscure, avec la tête encore endormie, on descend de la moraine, prend pied sur la neige (regel médiocre) et on tire "un peu" à droite pour récupérer une trace repérée la nuit. On monte, on monte "c'est vraiment trompeur les distances en montagne, hier on croyait en avoir pour 15 min max"... on monte quand même. Au bout d'une bonne heure (si si !) on se rend à l'évidence, on est pas sur la bonne approche, les silhouettes nous entourant ne sont pas exactement ce qu'on attendait... demi-tour.
Effectivement, 15 min plus tard - avec un peu plus de lumière - on s'aperçoit qu'on est monté au pied du couloir des avalanches. On est vraiment des grosses poires.
A l'instar du butomètre, je propose un fourvoyage-omètre avec F4 : tu te trompe de vallée.
On récupère donc l'itinéraire, une grosse heure et demi de perdue et 300m de dénivelé en plus, ça va se payer ce soir ça. C'était bien la peine de se trimbaler le bivouac. On a croisé une cordée au pied du couloir Dewèze qui a bien due se demander d'où on arrivait :-)

Après toutes ses péripéties, on arrive finalement à l'attaque de notre couloir vers 6h30.


Stratégie bourrine choisie : encordement à 60m, 9 broches glaces et on remonte les 300m séracs, crevasses et murets de glace. C'est assez ludique et ça ressemble au Mur de glace au Gioberney... en un peu plus long.


On remonte ensuite la pente de neige intermédiaire (toujours pas de bon regel) et on arrive à la rimaye. Avec notre petite promenade matinale, on oublie l'idée de sortir au col W.


Après un essaie infructueux sur la gauche (neige complètement molle et ingrimpable), la rimaye se franchie en plein centre, où elle est le plus ouverte mais une goulotte y a fait un petit pont et permet un franchissement aisé.


S'en suit une longue remontée des 300 derniers mètres : tantôt dans la goulotte en neige dur, tantôt à côté dans la neige molle lorsque les mollets chauffent trop. Sur les 100 derniers mètres, on paye vraiment notre petit bonus matinal.


A l'arrivée au col, on quitte le monde austère des face nord pour une douce pente de neige au soleil.
On hésite à se défiler, (il est près de 10h30) et descendre sur le refuge du Pelvoux mais avant de prendre la décision, on mange un bon coup de saucisson - rillettes... bref les trucs pas du tout préconisé d'un point de vu diététique mais qui te remonte le moral à bloc.
"On va voir la gueule du couloir et on avise"
Et au pied du couloir, on ne peut résister : "un couloir sans grande vue mais non sans ambiance" disait Rébuffat. Un peu de rocher en bas, un peu de mixte, de la pente de neige... bref tout y passe avec une certaine ambiance goulotte.
Le Mettrier complète parfaitement le Col E du Pelvoux et lui enlève son caractère quelque peu monotone.


Reste quelques mètres d'arête en neige pourrie : "horaire tardif, t'enfonce jusqu'aux cuisses"


Arrivé au sommet (12h45), le nuages se font un peu plus pressant et nous invitent à ne pas traîner. On attaque donc la traversée/descente tant réputée (redoutée ??) du Pelvoux.

Au début tout va bien et ensuite c'est quand même bien chi***. Rappel, il manque 4m, un peu de descente, re-rappel... re-rappel... Heureusement l'ambiance est là avec le glacier des violettes.


Le couloir Chaud semble en bonnes conditions mais on le juge un peu trop exposé pour nous et on est un peu trop explosé pour y penser sérieusement.


Forcément, alors que j'ai rangé crampons, piolet et baudrier, on s'aperçoit qu'il reste un petit rappel... qu'à cela ne tienne, ça sera à l'ancienne, autour du coup.
Nico plus prudent gardera son baudrier jusqu'à la voiture. La peur d'un nième rappel ou plutôt pour conjuré le sort ??


Le reste n'est pas si pénible : un bon chemin puis une jolie vire (il faut quand même remonter près de 150m) nous mènent au pont du Ban puis au Pré où l'on arrive à 18h.




On déballe tout le bordel, on mange un morceau et il commence à pleuvoir. Tant pis, on se réfugie au bistrot boire une bonne petite Luc Alphand : "quand il pleut trop, va au bistrot !".
Je me sens pas trop motivé pour rentré sur Grenoble ce soir ; direction Embrun pour un lendemain de parfaite farniente.

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Grenoblois qui essaie de profiter un max des montagnes des alentours.
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