Pointe de Balme Rousse : Alice au Pays des Merveilles (400m/TD)  

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Photos à venir

Lors de notre but de la semaine dernière, on avait repéré avec Nico Deux jolies escalades au départ du refuge de Temple-Écrins : Les Gardiens du Temple et Alice au pays des merveilles.



Pour ce WE, ça sera grimpe au soleil et goulotte à l'ombre.

Après une montée tardive au refuge (on arrive au refuge peu avant 22h) et une petite lecture sur la diététique en montagne (oupss, les rillettes & Co c'est pas top mais c'est tellement bon), on se couche dans le dortoir des randonneurs pour une grasse matinée.

Réveille à 8h30, petit déj... et on part pour notre petite grimpette.

Après 1h d'approche, on attaque un peu avant 11h par une belle longueur en traversée (6a, pas si simple qu'il n'y parait).
Ensuite traversée à droite très photogénique en 5+ qui arrive au pied d'un beau mur fissuré (6a), avec un pas pas évident.


On poursuit par une longueur en 5+ puis une en 4 nous amène sur une vire. Il reste une longueur en 4+ puis 3 pour arriver au sommet du premier pilier.


La suite est plus typé montagne. Une longueur facile (3) conduit au pied du deuxième ressaut qui semble un peu pourri.
L'antépénultième longueur serpente entre les surplombs et les lames de rocher instables.


Après une traversée facile à droite, l'avant dernière longueur rejoint le fil de l'arête qui se remonte sur un beau dièdre licheneux. Il reste alors la formalité de la dernière longueur (3 mais jolie) pour arriver au sommet du pilier.

La descente en rappel n'est pas une sinécure : cordes qui s'emmêlent, s'accrochent puis on arrive sur la mauvaise vire ; il faut remonter un peu. Jusque là tout va bien.

On attaque alors les rappels désaxés... un premier qui descend droit dans des belles dalles fissurées... et toujours rien... toujours rien... des gros surplombs ??? je passe les surplombs :-/ et pose un relais complètement en bout de corde... rappel de 61m avec corde de 60m... pas très très carré tout ça. Nico arrive taquet, on croit un instant avoir coincé la corde, grand moment de solitude mais tout fini bien... Pas simple cette descente en rappel.

On est de retour au refuge vers 18-19h pour l'apéro, avec quelques commentaires sur notre style de descente !!

Deux bons pichets de rouge, rillettes, saucisson, jambon... bref on oublie les préconisations de la diététique en montagne et on se décide pour dimanche, ça sera la voix d'Armel, comme la semaine dernière. En plus on a rencontré son ouvreur - Sébastien Escande - la veille au refuge, raison de plus pour aller voir.

Une bonne nuit et réveille à 2h. On part vers 3h pour une approche dans une neige sans regel. Le doute s'installe sur la faisabilité de la goulotte. Au pied, une autre cordée est engagée - des potes à Nico - (cordée de 3 - 1 qui a cassé son crampon de chez tut tut pas de marque)... On tire la première longueur mais devant l'avalanche de glaçons qui descendent, on déclare le but... bien dépité !

Au final, les conditions n'était pas au top et on se serait certainement mis complètement taquet dans le mixte... Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine.

On profite alors du refuge : sieste au soleil et bon plat de pâtes carbo accompagnées d'un bon pichet. Grand bonheur.


A la descente, un des deux s'est mis un vol dans la voie originel avec un saut de barre, une grosse frayeur et un retour en hélico mais sans trop de bobos. Deux jours avant 2 anglais se sont tués au même endroit :-/

Coolidge : Goulotte la Voix d'Armel (500m/TD/M5/4+/5b) - But météo  

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Après près de 6 semaines sans alpinisme pour moi (4 mois pour Nico), nous espérons bien nous rattraper avec un bon WE...
Malheureusement, samedi matin, impossible de se lever ; la semaine a été un peu trop rude... On partira alors vers midi pour monter à Temple-Ecrins pour une goulotte en face NW du Coolidge.

Quelques courses à Bourg d'Oisans et on est à la Bérarde. Ça fait du bien de retrouver cette belle vallée du Vénéon.

La montée au refuge est superbe avec les milles odeurs spécifiques à la montagne au mois de juin auxquelles on ajoute les essences de pins après le plateau du Carrelet.


En deux petites heures on est au refuge... direction le pied de la face NW pour avoir une idée des goulottes... On en voit pas vraiment mais ça a pas l'air pire. Le choix se fera demain, de visu.


Quelques bières en terrasse avec noix de cajou s'il vous plais... c'est grand luxe.
S'en suit le casse croute rillettes/tomates/brie agrémenté d'un sympathique côte du Rhône, on est au paradis et on fini par avoir "le p'ti bonhomme qui rigole". On dormira d'autant mieux (heureusement, il y avait un ronfleur réputé).


Levé 3h, départ 4h. Le ciel est étoilé, c'est pas vraiment ce qui était annoncé. Tans mieux. Pendant l'approche, j'observe d'énormes mouvements d'air sur la Barre et le ciel se couvre rapidement avec quelques "soucoupes volantes" sur les hauts sommets. Rien de bien bon tout ça. On se décide quand même pour la voix d'Armel.

A 6h on est à l'attaque et après quelques démêlés avec la corde, je passe la rimaye à 6h30 alors qu'une cordée partie pour la traversée de la barre des écrins redescend...


A 6h40, je fais monter Nico - il neige et ça s'épaissit... on fait le point, hésite et des gros spindrifts commencent à nous descendre dans la gueule !!! C'est le but mais du 4+/M5 dans les coulées de neige, c'est pas pour moi. Dommage ça semblait super !


Abalakov et rappel....


Je descend en deuxième et me prend un énorme spindrift dans la gueule, ça brasse pas mal mais j'ai l'impression d'être un gamin qui se fait prendre dans un rouleau à la mer, à base de sensations quoi !

Le spindrift qui m'arrive dessus



Une bonne tempête ça met dans l'ambiance non ?


Descente tranquilou loulou sous la neige et le vent ; il neige jusqu'au refuge où tout le monde est rentré ! Ensuite descente sur la Bérarde mais sans prendre la pluie. C'est déjà ça.


Au final, 4h de marche pour 60m de goulotte, c'est un peu cher payer mais ça donne vraiment envie d'y retourner ! Tans-pis, on reviendra !

Ecole d'artif au Peney  

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On commence a avoir l'habitude des WE pluvieux, pourris... on décide donc avec Pierrot de partir se faire une petite école d'artif au Peney, à l'abri sous les toits. C'est également l'occasion de grimper avec Stéphane qui nous vient tout droit de Nouvelle-Zélande .

Le début est un peu laborieux, il faut retrouver les techniques mais avec un peu d'espionnage (il y a bien du monde dans les voies), ça passe et on s'en sort pas trop mal.
On grimpe même jusqu'au dernière lueur histoire de bien valider la journée.


Bilan : deux voies pour Stéphane et une pour moi et Pierrot. C'est pas énorme mais c'est bien long l'artif !!!

Le soir c'est saucisse-rosé sous les toits en regardant la pluie tomber.


Le lendemain ça sera dimanche brumeux, dimanche heureux !
Deux voies chacun : une sur crochets, bien sympa et une à base de pitons. Pierrot se paye le luxe de faire péter une réglette !!! et zou un p'ti vol !


Bref un WE bien rentabilisé et qui donne envie de partir pour des grandes voies d'artif... reste le matos à acheter :-(

Edit dimanche 8 juin :
On était parti pour faire Avec ou sans toit car la météo annonçait un petit créneau dimanche matin mais on a pas vu la moindre lucarne !!! Résultat : re-artif. De toute façon la falaise était trempée.
Pour info, le secteur de gauche (gris) dégoulinait de toute la pluie de la semaine... pas vraiment grimpable.
Bilan : une corde coupée net par un caillou pas si gros, tombé de pas si haut !!! Donc méfiance, ne laissez pas les cordes sous les voies...
PS : on a laissé 5l d'eau au pied, dans une petite niche. Servez-vous !

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Grenoblois qui essaie de profiter un max des montagnes des alentours.
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