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Décidément, on l'aime bien ce Temple-Écrins. On y retourne pour prendre un demi but mais un but quand même. Le glacier long est dans les 100 plus belles de Rébufat mais pas dans camptocamp, facile on va faire la fiche...

La montée en refuge se fait encore une fois tard (arrivée à 21h) et on a tout le temps d'observer la voie pour demain (peut-être pas encore assez).

Cette fois on se modernise, le photographe devient cameraman aussi, ça rigole plus.

Départ à 2h30 du refuge et approche dans un beau terrain à chamois mais sans se pommer !

Nico à la fin de la neige, il va maintenant falloir y aller corde tendue dans une glace "gros sel" et pleine de flotte... un peu galère mais une belle ambiance pour notre première course en D.

Nico dans la glace, pas mal pour la 4ème fois qu'il met des crampons !

Tiens tiens, c'est bizarre cette photo... Et oui c'est une retraite, on a pas vraiment trouver la vire neigeuse à suivre et comme l'heure passe... On décide de redescendre. Après une heure de dépouillage des topos (Rébuffat, Labande, post sur camptocamp...) on décide de descendre par un couloir merdique qui en fait était bien le bon itinéraire de descente de la brèche des frères Chamois. Mais alors c'est pas vraiment pratique....

Nico dans les premiers rappels.

Ensuite on arrive sur le glacier Gris, puis champs d'éboulis, et on tire à gauche pour redescendre dans la vallée entre des vires herbeuses. On arrive à rejoindre le chemin au moment où il traverse le torrent du Vénéon, avant de monter à la Pilatte.

Retour à la Bérarde tardif (20h). Il est bon de rassurer les mamans !!!

PS : il ne faut pas oublier que Nico bosse le lendemain, grande nouveauté !!!

En arrivant (20h30) au refuge de Temple-Écrins, la face se dévoile et laisse rêveur avec les lumières du soir.

Le lendemain, levé à 2h et départ avec 3 autres cordées : une de jeunes de la Grave, on ne les reverra plus et une autre (un père et son fils) à qui on empreintera la corde pour le rappel de la brèche Lory.

Levé de soleil sur le Fifre et le Coolidge, magnifique.

Nico dans les dernières longueurs de rocher, j'y laisserai un coinceur... dommage

Nico dans la branche de droite du couloir Champeaux (on s'est trompé, normalement il faut passer par les rochers entre les deux branches - du moins quand c'est sec).

Moi dans les pentes de neige, ça avance bien mais ça use.

La sortie se fera par la brèche Lory, encore quelques mètres. On a bien pensé aux broches mais elles étaient en surnombre cette fois. On a pas encore trouvé les bons réglages

La sortie de la face, il faut freiner sec à l'arrivée, ça descend bien derrière.

La face qu'on vient de remonter, c'est plus impressionnant vu d'en hautque quand on est dedans !

Deux gays-lurons au sommet, reste la descente : traversée des arêtes, rappel, pause abricots secs, éviter les chutes dans les crevasses, la neige super molle, le col des Écrins et ses câbles et la fameuse moraine qui se descend finalement pas trop mal, à mon avis (mais les avis....)